Une heure à peine que nos pieds foulent le sol Slovène. Endormi dans le train, on à loupé notre arrêt. C'est donc à Divača qu'on commence à tendre le pouce, en marchant au bord de la route pour rejoindre un endroit sûr. On aura pas le temps de fatiguer nos bras cette fois ci, première voiture qui passe, trente secondes le pouce en l'air, un homme s'arrête.

L'homme nous propose de venir boire un coup chez lui. C'est la première fois qu'on nous propose ça en auto-stop alors même si on à fait une vingtaine de kilomètres seulement, on y va. Nous pénétrons dans son garage aménagé en salon, ça sent la fumée, un bidon de vin est déjà sur la table. La décoration est minimaliste; quelques posters de groupes de métal, des katanas, une cible et un bar. Installés confortablement, le temps file de discussion en discussion, sa femme arrive, iels nous invitent à manger. La nuit tombe, on installe notre tente dans leurs jardins.

Avant d'entamer ce voyage on s'était toujours demandé si on arriverait à demander le logie spontanément, toqué aux portes, au culots. Pour l'instant il s'est avéré que ça n'est pas si simple que ça, déjà il faut osé, ensuite quand on ose, on essuie des refus. Alors naturellement on attend qu'on nous propose. Comme les détours en voiture, ça arrive qu'on nous avance plus que le trajet prévu initialement, mais on ne le demande jamais. Une fois en France, au mois de septembre, quelqu'un à téléphoner à la mairie pour nous, pour qu'on puisse mettre la tente au milieu du village. Cette fois ci on avait demandé, car la dernière conductrice nous avez éloignés de notre route par erreur et que la nuit tombée. Curieux d'ailleurs de se réveiller au milieu du village, à la vue de tous.tes.

En tout cas, ce soir on a un endroit pour dormir. Sur notre toile de tente, la pluie tape. C'est notre première nuit en Slovénie.

Demain, sous les conseils de nos amis d'un soir, nous irons voir un château construit dans la roche : "Predjama"