Pendant que Virgile part faire des courses au village, je m'aventure sur le petit sentier proche du campement qu'on à établi depuis hier.

C'est agréable de marcher sans poid sur le dos. Ça fait seulement quatres jours que nous sommes partit de Marsal et je ne me suis pas encore habituée au sac.

Ici, la végétation est sèche et aride. Pour revenir, je décide d'emprunter le lit de la rivière.

Au bord du lit, les plantes les plus coriaces ont prit de l'ampleur, mais la plupart des arbres sont secs, morts, ou proche de leurs fin et pour cause; la rivière n'en est plus une.

Je distingue malgrès tout la forme que l'eau devait dessiner sur son passage, le courant, les cascades, ce grâce à la forme des pierres.

J'imagine facilement le bruit de l'eau qui devrait couler, glisser, éclabousser les rochers. Mais de l'eau, il n'y en a plus.

Par hasard, je trouve encore quelques flaques qui ont eu l'audace de ne pas disparaître, mais elles se font discrète comme voulant éviter l'inéluctable sentences. La vie n'est pas encore foutu au bord de la rivière. Grâce à ces flaques tenaces, volent encore quelques libellules et sous l'eau rare, la vie pullule d'êtres qui ne demandent qu'à vivre... Mais jusqu'à quand ?